Hop! Petit résumé pour marquer le coup.
Comme dit plus haut par tous les participants, ce fut vraiment une très grande édition du Lutèce Bowl. Alors d’entrée de jeu : bravo à tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à l’organisation de ce superbe événement !
Tournoi par équipe oblige, je passerai sur mes résultats persos, qui n’ont d’ailleurs rien d’originaux puisqu’il y est principalement question d’un mâchage en règle de 44, d’un God Save The Queen un peu rude et de l’addiction au viol des frères Taillebrest.
Allons directement à l’essentiel, donc, et au tournoi par équipe.
En formation « tauliers », nous nous présentions en terres lutéciennes avec un triple objectif : croiser le gobelet avec l’Anglais, décrocher ce qui nous revenait de droit (à savoir le Bashlord par équipe) et remporter une ronde, une seule, le tout en coachant de l’underworld, du chaos pact, du nurgle, du chaos et du ndc gavés de charisme. C'est-à-dire des champions de notre enfance.
Précision tactique importante : après un brain storming de haute volée, nous en sommes arrivés à l’irréfutable conclusion que le Blood Bowl de demain se jouerait sans relance, ou ne se jouerait pas. Aussi, parce qu’aux States on aime être en avance d’un demi siècle sur tout le monde, nous avons décidé que de coacher du roster bien moisi, c’était cool, mais que sans reroll, c’était mieux.
Trois petites relances, donc, pour l’ensemble de nos 5 feuilles d’équipe. Soit à peu près deux fois moins que pour le seul roster de l’ex sélectionneur Kadu-C.
"Les relances? C'est psychologique."
Ronde 1 : la Manita (5/0/0 VS la Dirty Team)Histoire de mettre tout le monde d’accord et de pouvoir nous soulager du poids de l’attente populaire, nous décidons de frapper un grand coup d’entrée de jeu, en remplissant la quasi-totalité de nos objectifs.
La victoire par équipe ? C’est fait.
Rencontrer les britanniques ? Les Anglais ayant eu le bon goût de fesser du BN à notre échelle (5/0/0), nous les croiserons en ronde 2.
Le Bashlord par équipe ? Avec 25 sorties au compteur, c’est sous les regards horrifiés de nos concurrents que nous doublons la plèbe dans la file d’attente du stand grillade.
"La Manita"
Un coup de file de Barak Obama plus tard, et nous faisons bien rire nos voisins de la perfide Albion lors de la présentation des rosters.
Ronde 2 : Allô Houston ? On a un problème… (0/2/3 VS All The President’s Men)Si l’avenir est au Blood Bowl sans relance, il devra néanmoins et pour l’éternité le partager avec son plus proche cousin: le Blood Bowl de chattard.
Proposant un niveau de jeu tout juste correct, une maîtrise du LRB6 approximative, des rosters montés à la va-comme-j’te-pousse (mais qui joue encore elfes sylvains à notre époque !?) et une expérience du jeu visiblement limitée, nos amis d’outre Manche s’en sortent avec les honneurs, ne devant leur courte victoire qu’au petit peuple couinant sous nos basques à la recherche, qui d’un autographe du coach Guizmo, qui d’un simple regard du coach Khelby. Déconcentrés par l’inaction d’un service d’ordre visiblement dépassé par notre popularité, nous préférâmes laisser à l’Anglais le plaisir de croiser du Noobz en ronde 3.
"So British..."
Un coup de file de J.Johnson plus tard (« What the fuck, men !? You made only 10 casualties on this round ! »), et nous voilà prêts à remplir l’objectif secret du weekend: dévorer du BN…
Ronde 3 : Sucer n’est pas gagner ! (3/0/2 VS BN Team)Menée par un Petitgars en mode « Twilight » – qui pompera notre Guizmo jusqu’à la moelle – la team BN envoie du très lourd sur le court terme. Mais nous, aux States, on sait que pour gagner la guerre, il faut devenir la guerre. Et c’est Dents de Sabre qui s’y colle, à coup de longue bombe de nain chirurgicale façon Hiroshima. Derrière, on déroule pour déguster le Biscuit jusqu’à la dernière miette.
Un coup de file du Sélectionneur Buck’s plus tard (« Si Dents de Sabre continue ainsi, je le titularise à la place de Bloody en EDF ! »), et nous voilà les rois de l’ovalie à pointe… pour la soirée…
"Tout est dans la barrette"
La nuit venue, on refait le monde du blood bowl jusqu’à ne plus avoir le moindre loup garou de disponible pour alimenter le feu de camp.
Ronde 4 : Les Chevaliers du Pow… de chambre ? (2/0/3 VS les Chevaliers du POW)Nous les avons vus venir de loin, ces « chevaliers » - dont ils n’ont de vertueux que le nom, croyez-moi ! – avec leur arrogance, leurs certitudes et leurs sweets blancs qu’on sait pas comment ils font pour les garder aussi blancs. La veille au soir, le dictateur qui leur sert de chef (alias Sir Chathaniël) a bien fait le malin devant sa cour, promettant, je cite : « de me retirer de la vie bloodbowlistique en cas de victoire des Tauliers ». L’agitateur en question ayant jadis combattu sous la Bannière Etoilée, nous décidons de ne point lui nuire en optant pour une courte défaite. Turenne se permet tout de même de donner la leçon, démontrant à Monsieur Ban qu’un roster amaz fumé de chez fumé c’est bien, mais que Morg’N’Thorg, c’est mieux.
"C'est ce qu'on appelle un sourire crispé..."
Un coup de file de John Rambo plus tard (« Ce que vous appelez l’enfer, il appelle ça chez lui »), et nous voilà parachutés pour la dernière ronde.
Ronde 5 : Armistice... (1/1/3 VS la Sock's)Les troupes sont fatiguées, usées d’avoir donné deux jours durant à la foule assoiffée sa dose de charisme. Aussi nous concentrons-nous sur l’essentiel, et notre titre de Bashlord. Un ultime touchdown en lancer de Turenne, une dernière châtaigne de Guizmo, un dernier blitz de Borak et nous voilà défaits, mais couverts de sang. Il faut dire que 70 sorties, ça vous encroûte les ongles.
"Hommage aux grands vainqueurs, tout de même!"
(vous pouvez nous le dire maintenant: qui a choisi la couleur des chemises??!!)La cérémonie de remise des Médailles est un moment fort. Certains ont débarqué à Omaha. D’autres ont marché sur la Lune. Nous, on a décroché Lutèce Bashlord 2012. Et là, j’ai juste envie de dire :
C’EST QUI L’TAULIER ???!!!